Je suis amoureux de l’amour mais il me fuit craintivement… Je l’entrapperçois parfois à peine au détour d’une rue ou à la terasse d’un café. Mes yeux dérivent, mon coeur s’anime mais déjà l’objet de mes pensées s’éloigne furtivement, à mille lieues de connaitre les tourments qui sont miens… Funeste sort que celui d’aimer sans retour.. Suis je maudit ou suis-je moi même prisonnier de mes sens, comdamné à désirer l’ombre fugace d’un amour sans espoir ? Ne suis-je pas réfugié inconsciemment dans un shéma romantique dénué de toute implication qui me protège à jamais des tourments dévastateurs d’une passion dévorante ?